Quand puis-je prendre un congé pour ‘raison impérieuse’ ?

Image d'illustration. © istock

Un matin où vous devez partir travailler, vous constatez que l’un de vos enfants est malade. Il ne peut pas aller à l’école ou à la crèche, et vous ne trouvez pas directement quelqu’un pour le garder. Pouvez-vous rester à la maison ?

En tant que travailleur, vous avez le droit de vous absenter à l’occasion de ce que l’on appelle une ‘raison impérieuse’. Qu’est-ce que cela signifie précisément et quels sont les points d’attention ?

De quoi s’agit-il ?

Une raison impérieuse, c’est tout événement imprévisible, indépendant du travail, qui nécessite l’intervention urgente et indispensable du travailleur. En outre, l’exécution du contrat doit rendre cette intervention impossible. On considère par exemple comme étant des raisons impérieuses : la maladie, l’accident ou l’hospitalisation d’un de vos enfants, les dégâts causés à votre habitation par un incendie ou un cambriolage, etc.

Que devez-vous faire ?

Si vous vous trouvez dans cette situation, vous devez avertir votre employeur dans les plus brefs délais. Vous pouvez ensuite vous absenter la durée nécessaire pour régler le problème. Vous devez toutefois utiliser le congé pour le but pour lequel il est accordé. Votre employeur peut vous demander de justifier le motif que vous invoquez (par exemple par une attestation médicale).

Il est utile de noter que ce congé ne peut dépasser 10 jours par année civile. Si vous travaillez à temps partiel, cette durée est réduite en fonction de la durée de vos prestations de travail.

Êtes-vous payé ?

Au cours de ces périodes de congé pour raison impérieuse, vous n’êtes en principe pas rémunéré. Il se peut cependant que, dans votre entreprise, il existe une exception à cette règle. Votre employeur ne peut pas vous imposer de rattraper le temps de travail perdu. Vous pouvez toutefois convenir avec lui que vous le ferez.

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