Comment se préparer financièrement aux études supérieures de ses enfants?

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Niels Saelens Rédacteur Moneytalk.be

Un Belge sur trois épargne afin de se préparer à financer les études supérieures de ses enfants. Les épargnants mettent de côté 68 euros par mois en moyenne. Ce chiffre est le fruit d’une enquête représentative menée par le bureau d’études indépendant iVOX pour Keytrade Bank.

38,8 % des Wallons déclarent épargner pour les études de leurs enfants. En Flandre, ce pourcentage est de 29,7 %. Près de quatre épargnants sur dix (37,6 %) commencent à épargner pour les études supérieures de leurs enfants alors que ces derniers ont moins de six ans. Un peu plus d’un tiers (33,5 %) commencent lorsque leurs enfants ont entre six et douze ans. La partie restante (31,4 %) commence à épargner quand les enfants sont âgés entre treize et dix-huit ans.

10.000 euros

La moitié des parents espère avoir épargné au total jusqu’à 10.000 € par enfant, somme qui servira à payer les études. Un quart (24,9 %) envisage une somme allant de 10.001 à 25.000 €. Un peu moins d’un tiers des épargnants (28,7 %) n’a aucun montant précis en tête.

D’après une étude du Centre de conseil et de recherche budgétaire (Cebud), un étudiant non boursier qui fait la navette représente un coût de 8.128 € par an. Si l’enfant a une chambre d’étudiant, les frais peuvent grimper jusqu’à 12.450 € par an.

“Pour la plupart des gens, il peut même être très difficile de rassembler et d’épargner une telle somme, précise Olivier Debehogne, directeur Sales & Marketing chez Keytrade Bank. Bien que les Belges finissent par épargner une coquette somme en commençant tôt, les faibles taux d’intérêt ne permettent pas d’atteindre un fort rendement”.

” Il serait bon que les gens analysent, en fonction de leur profil individuel, s’ils peuvent soutenir leur effort d’épargne par des produits de placement. Sur une perspective à long terme, ces placements peuvent offrir un rendement plus élevé”, recommande Debehogne.

Différences régionales

De plus, tous les Belges ne parviennent pas à se préparer financièrement pour les études supérieures de leurs enfants. Environ un cinquième des Belges (20,2 %) affirment ne rien pouvoir économiser. Ce pourcentage est plus élevé en Wallonie (27,2 %) qu’en Flandre (15,5 %).

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