Bois Sauvage: soupçon de corruption
Des soupçons de corruption s’ajoutent désormais dans le cadre de l’enquête sur le délit d’initié présumé commis dans le chef du holding Compagnie du Bois Sauvage, écrit jeudi De Tijd.
Cette nouvelle piste concerne plus spécifiquement une trader de Bois Sauvage, impliquée dans la vente suspecte des 3,6 millions de titres Fortis le 3 octobre 2008.
Peu de temps après la transaction, cette trader ne travaillait plus pour le Holding. Elle aurait reçu cependant un important dédommagement en échange de son silence sur les fameuses transactions.
La trader aurait pourtant parlé aux enquêteurs et leur aurait expliqué comment deux paquets de titres Fortis auraient été vendus hâtivement. La transaction s’est déroulée juste après la tenue d’un conseil d’administration extraordinaire de Fortis Banque, auquel Luc Vansteenkiste, également administrateur chez Bois Sauvage, aurait participé.
Dans ce cas précis, il s’agirait de corruption privée. Selon le code pénal, on parle de “corruption privée” lorsque le conseil d’administration, l’assemblée générale ou l’employeur ne sont pas au courant des rémunérations suspectes.
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