Encore un immeuble du boulevard du Souverain reconverti en logements

Vue depuis le boulevard du Souverain.
Vue depuis le boulevard du Souverain. © Urban Platform

Besix RED, qui avait racheté l’immeuble l’an dernier, a déposé la demande de permis fin 2022. L’enquête publique vient de débuter. 49 appartements sont dans les cartons.

L’immeuble à reconvertir – construit dans les années 1980 et bien fatigué – est idéalement situé face au parc de Val Duchesse, à l’angle du boulevard du Souverain et de l’avenue des Nénuphars, à Auderghem. Il offre un coquet potentiel de 6.400 m2, soit une cinquantaine d’appartements de toute taille.


Dans l’avertissement aux (co)propriétaires, Besix Real Estate Development, dont le projet dessiné par le bureau d’architectes Urban Platform est à l’enquête publique depuis ce jeudi 23 février, confirme son intention de reconvertir le bâtiment actuel en un complexe résidentiel triangulaire de huit niveaux hors sol comprenant 48 logements (dont la majeure partie de 2 et 3 chambres, traversants dans les étages supérieurs), un espace de bureaux en rez de jardin, 49 emplacements de parking et 109 emplacements de vélos en sous-sol, en intégrant bornes de recharge et vélos-cargos. La Commission de concertation est programmée le 30 mars prochain.

projet boulevard souverain, vue de la rue des nénuphars
Vue depuis l’avenue des Nénuphars, plus apaisée. © Urban Platform


L’accès à tous les logements sera déplacé sur l’avenue des Nénuphars, de plain-pied et plus calme. L’organisation des abords a été revue pour supprimer les emplacements de parking à ciel ouvert au pied du bâtiment et diminuer la forte minéralisation (béton) actuelle en façade. La zone de recul à front de boulevard sera perméabilisée.

Circularité au programme

Le projet part d’une hypothèse de maintien quasi-total de la structure du bâtiment en ne considérant que les éléments à démonter (façades, cloisons, etc.). Ces principes de déconstruction inscrivent le projet dans un objectif de reconversion très bas carbone.


L’intérieur de la structure, composé de grands plateaux plus ou moins vides, sera nettoyé de toutes ses sous-structures démontables. Les noyaux en dur seront maintenus en l’état et seules quelques interventions sur le gros-œuvre (démolitions lourdes) seront nécessaires très localement pour des raisons de stabilité principalement.

Implantation de la parcelle concernée, vue du ciel
Implantation de la parcelle concernée. © Urban Platform

Le changement d’affectation des étages et le maintien de la structure existante permettent d’offrir des hauteurs libres exceptionnelles de 3 mètres au moins aux futurs logements. Le hall d’entrée retrouvera lui aussi une hauteur mettant en valeur l’ensemble.


De même, les façades seront démontées. Les bandeaux de béton et les menuiseries extérieures sont toutes non portantes et ancrées aux dalles. Une fois la structure mise à nue, le projet sera reconstitué sur la base d’éléments principalement issus de la filière sèche (façade en caisson bois, nouvelle structure, cloison, etc.) et de la récupération d’éléments de façade pour l’habillage du rez-de-chaussée et l’aménagement du paysage.


L’ensemble de ces procédés de reconstruction permet de limiter considérablement la durée du chantier. Dans le meilleur de cas, vu les incertitudes qui perdurent quant au délai d’attribution des permis par l’administration régionale, le projet pourrait être livré d’ici deux ans.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content