Airbnb soutient le nouveau règlement européen proposé pour les locations court terme

Coco’s house boat: nouvelle offre Airbnb de standing à Incourt. © DR

La plateforme Airbnb salue les progrès réalisés par les autorités européennes en matière de régulation harmonisée des locations à court terme (STR).

Selon le leader international du marché, Airbnb, les nouvelles propositions sur la table de la Commission européenne en matière de législation cadrant les locations de logements à court terme marquent une étape importante vers des règles «plus claires, cohérentes et harmonisées pour les hôtes séjournant dans les pays de l’Union européenne».

Il s’agit de cadrer légalement un marché qui est loin d’être à la marge aujourd’hui: les 27 Etats membres de l’Union européenne comptent désormais plus d’un million d’hôtes offrant leurs services sur la plateforme Airbnb où près de 75% d’entre eux partagent un seul logement. Selon l’opérateur leader du marché, l’hôte-type européen gagne un peu plus de 3.000 euros par an, ce qui équivaut à deux mois de salaire supplémentaires pour un foyer médian. Et plus de 40% des hôtes concernés déclarent que ce revenu supplémentaire les a aidés à faire face à l’augmentation du coût de la vie.

De nombreux Européens ordinaires sont exclus des avantages de l’hébergement en raison d’un environnement fragmenté et des règles locales disproportionnées.

«La Commission européenne a lancé sa proposition de règles STR (short term rental) à l’échelle de l’UE en décembre de l’année dernière, ce qui donnerait à terme aux autorités un meilleur accès aux données via un cadre de partage des informations harmonisé, à condition que les règles locales soient claires et simples à suivre pour les hôtes particuliers concernés», indique la direction du groupe Airbnb dans un communiqué.

Selon cette dernière, la position commune poussée par le Conseil de l’UE ouvre la voie à des négociations avec la Commission et le Parlement européens pour finaliser les nouvelles règles dans le courant de l’année. Et «il s’agirait d’un vrai soulagement pour de nombreux Européens ordinaires exclus des avantages de l’hébergement en raison d’un environnement fragmenté et des règles locales disproportionnées souvent conçues en pensant aux opérateurs touristiques à grande échelle», insiste Georgina Browes, la responsable des affaires européennes chez Airbnb.

Rationalisation, transparence et contrôle harmonisés

Parmi les points concrets actuellement sur la table de la Commission européenne et validés par Airbnb figurent notamment la rationalisation et la transparence concernant le partage des données d’hébergement à l’échelle européenne sans points d’entrée pour chaque pays membre et le contrôle plus actif de la Commission européenne dans l’évaluation et la vérification de la proportionnalité des régimes d’enregistrement et de leur taxation.

«Il existe un certain nombre de régions ou villes, comme Barcelone et Bruxelles, où des règles complexes limitent la capacité des hôtes ordinaires à offrir en partage leur domicile même s’ils disposent d’une chambre privée dans leur résidence principale. Airbnb estime que des règles disproportionnées appliquées localement vont à l’encontre des principes de la directive sur les services», précise Georgina Browes.

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