Une plate-forme multiculturelle destinée aux entrepreneurs issus de la diversité

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Une poignée d’entrepreneurs belges originaires principalement d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-orient ont lancé mardi la plate-forme PME B+, destinée à former, informer et aider les entrepreneurs issus de la diversité culturelle à accéder aux financements et développer leur activité.

“Nous avons constaté que des lacunes existaient dans ces domaines et voulons donner un coup de pouce aux entrepreneurs d’ici et d’ailleurs, qui représentent une valeur ajoutée considérable mais souvent sous-estimée pour le rayonnement de Bruxelles et de la Belgique”, affirme la coordinatrice de PME B+, Delphine Bourgeois. D’après une étude de l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE), un entrepreneur sur deux à Bruxelles est d’origine étrangère. “Les indépendants, TPE et PME sont le moteur de la relance économique, il est donc essentiel de prendre en compte les besoins des entrepreneurs issus de la diversité culturelle et de tirer parti de notre richesse interculturelle pour doper l’export et attirer les investissements”, assure Mme Bourgeois.

Les initiateurs de la plate-forme se sont penchés sur les problématiques sectorielles et géographiques propres aux petites structures lancées par des indépendants d’origine étrangère. “Le chômage, la complexité administrative, le manque d’encadrement des TPE et de formation ainsi que la difficulté pour les indépendants à se financer arrivent en tête des freins au développement de leur activité”, avance la coordinatrice de PME B+, qui entend interpeller les autorités à l’aide de ces données spécifiques et mettre à disposition des petits indépendants un portail d’information sur les aides alternatives au financement.

Du reste, la plate-forme souhaite jouer un rôle de facilitateur entre les entrepreneurs issus de la diversité, en organisant des rencontres de “networking” ou encore des missions économiques ciblées à l’étranger en profitant des synergies interculturelles. PME B+ se distingue des autres associations professionnelles, comme BECI ou IZEO, par “le caractère multiculturel des membres et l’accent mis sur leurs besoins spécifiques”, conclut Mme Bourgeois.

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