Travailler à temps plein à l’étranger: 31% des travailleurs francophones l’envisagent, contre 24% des néerlandophones

Avec la crise sanitaire, ce n’est pas uniquement le coronavirus qui s’est installé dans notre vie de tous les jours, le télétravail y a également fait son nid de manière plus ou moins durable. Tant et si bien qu’un salarié belge sur quatre envisagerait de changer d’emploi si son entreprise ne lui permettait pas de travailler depuis l’étranger.

Le covid-19 a induit bien des changements dans la vie des travailleurs, à commencer par le télétravail qui a été imposé à tous ceux qui pouvaient effectuer leur travail à distance. Aujourd’hui, il est tellement entré dans les habitudes de travail que bon nombre d’entreprises permettent toujours deux à trois jours de télétravail par semaine en moyenne. Et certaines sociétés autorisent même des jours de travail à l’étranger.

Selon un sondage réalisé par la néo-banque allemande N26, 23% des travailleurs sont autorisés par leur entreprise à travailler depuis un autre pays. “En termes de durée, les sociétés ne fixent pas de limite dans la majorité des cas (52 %). Néanmoins, un répondant autorisé à travailler à l’étranger sur quatre (24 %) est limité à une période inférieure à une semaine de travail” précise N26.

Pour près d’un travailleur belge sur cinq (17 %) la possibilité de travailler à l’étranger est un facteur important dans son travail. Et un salarié belge sur quatre envisagerait de changer d’emploi si son entreprise ne le lui permettait pas.

Ce sont le secteur public (12,6 %), suivi par secteur bancaire et financier et le secteur scientifique et pharmaceutique (chacun 7,1 %), qui comptent le plus d’employés autorisés à travailler à l’étranger.

Le francophone rêve de changer d’horizons

Ce sondage montre de grande différences entre le nord et le Sud du pays, qui est plus ouvert à l’expatriation : deux interrogés sur cinq (66%), qui considèrent que pouvoir travailler en dehors de nos frontières est important, parlent français. De plus 40% des interrogés francophones envisageraient de changer d’emploi si leur entreprise ne leur permettait pas de travailler depuis l’étranger, contre 16% de néerlandophones. Quant à partir travailler à temps plein en dehors des frontières, ils sont 31% des travailleurs belges francophones à l’envisager, contre 24% des néerlandophones.

Les jeunes les plus intéressés

Sans surprise, ce sont les plus jeunes qui sont les plus intéressés par ces opportunités. Ainsi, pour 61% des répondants pour qui travailler à l’étranger est important ont de moins de 34 ans. Finalement, 27% des travailleurs belges pourraient envisager de travailler à l’étranger à temps plein, 58% de ces répondants ont également moins de 34 ans.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content