Les actions prévues à la SNCB par le syndicat socialiste le lundi 30 juin auront bien lieu, à moins que la direction de la société de chemins de fer ne se manifeste rapidement, a précisé mardi Michel Abdissi, président national de la CGSP-Cheminots.
Lundi, le responsable de l’aile flamande du syndicat, Jean-Pierre Goossens, avait indiqué à l’issue d’une réunion avec la direction qu’il n’était pas inimaginable que le préavis de grève soit levé. « Nous restons sur le préavis tel qu’il a été déposé » à moins que la direction de la SNCB ne se manifeste rapidement et que les discussions aillent dans le bon sens, a de son côté réaffirmé Michel Abdissi. « Mais pour l’instant, nous n’avons toujours pas été invités à une nouvelle rencontre », a-t-il ajouté.
Une réunion du bureau national de la CGSP-Cheminots est prévue jeudi matin. Le syndicat, qui dénonce principalement « l’inertie de la direction en matière de recrutement malgré une accumulation préoccupante des jours de liberté », soit plus d’un million de jours, devrait alors adopter une position définitive quant à l’organisation, le lundi 30 juin, d’une grève de 24 heures à la SNCB.
