Si Belgacom ne veut pas de solution à l’amiable, une action sera intentée

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“Si les avocats de Belgacom ne me disent pas que leur client est prêt à rechercher une solution à l’amiable, j’en déduirai que cette intention n’existe pas et une action sera dès lors intentée devant le tribunal du travail de Bruxelles”, a indiqué jeudi après-midi Me John Bigwood, l’avocat de l’ancien administrateur délégué de Belgacom, Didier Bellens, évincé en novembre dernier de la tête de l’opérateur historique pour manquements graves à ses devoirs.

Disposant d’un contrat qui courait jusqu’en mars 2015, Didier Bellens estime avoir droit à des indemnités portant sur une durée d’au moins 18 mois auxquelles s’ajoutent des dommages et intérêts. Selon L’Echo, l’ancien patron de Belgacom – qui a depuis été remplacé par Dominique Leroy – pourrait ainsi réclamer à son ex-employeur près de 5 millions d’euros.

“J’ai dit et je répète que nous sommes disposés à rechercher, de bonne foi, une solution à l’amiable dans cette affaire. Mais jusqu’à présent, je n’ai pas eu de nouvelles des avocats de Belgacom”, a poursuivi Me Bigwood. Une réunion est prévue jeudi après-midi entre les conseils de l’opérateur et leur client que l’on imagine, par ailleurs, tenu d’accorder ses violons avec ceux de l’Etat belge, son actionnaire majoritaire.

Reste que si Belgacom n’affiche pas clairement – et rapidement – sa volonté de tenter de dégager une ébauche de solution à l’amiable, une action en justice sera introduite. “Et cet acte, s’il est posé, sera public”, a enfin averti le conseil de Didier Bellens.

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