Plus d’une entreprise sur sept n’a pas d’accord sur le droit à la déconnexion

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Près de la moitié des entreprises (47%) n’ont pas encore pris de directives concrètes relatives au droit à la déconnexion, alors que d’ici le 1er avril, celles comptant au moins 20 collaborateurs devront avoir conclu des accords en matière de déconnexion, dans une CCT ou un règlement de travail, ressort-il d’une enquête du prestataire de services RH Acerta, dévoilée jeudi.

Depuis cette année, dans le cadre du “deal pour l’emploi” ficelé par la Vivaldi en juin dernier, les travailleurs du Plat Pays ont officiellement le droit de se déconnecter du travail après les heures de travail. 

Selon l’enquête, menée en janvier 2023 auprès de 500 entreprises belges, 85% des sociétés prennent déjà des mesures en faveur de la déconnexion. Un progrès significatif comparé à la situation qui prévalait deux ans auparavant, selon Acerta. A l’époque, seulement 18% des entreprises disposaient de règles permettant aux travailleurs de se déconnecter facilement du travail. 

Mais toute médaille a son revers. Si Acerta note en effet un progrès “important” de la part des entreprises, le prestataire pointe toutefois qu’une entreprise sur sept n’a toujours pas mis le droit à la déconnexion à l’ordre du jour. Ce constat est “frappant” pour le prestataire, qui ajoute que la date limite pour respecter le deal pour l’emploi approche “à grands pas”. 

L’étude souligne également le manque de clarté qui entoure les directives en matière de communication numérique. Ainsi, seul un quart des entreprises (24%) dispose de directives et d’accords concrets au sein de l’organisation en matière d’utilisation des outils de communication numérique, tels que le smartphone, le PC et les réseaux sociaux. Un autre quart (23%) est en passe d’élaborer des accords à ce sujet, et 47% ne s’y sont pas encore penchés.

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