Peu de départs d’entreprises belges depuis la Russie

RAIFFEISEN La banque autrichienne a démenti vouloir quitter la Russie mais a annoncé la suspension de son dividende. © Belgaimage

En mars 2022, il y avait environ 240 entreprises belges ayant un ou plusieurs établissements en Russie, selon le décompte fait par L’Echo et De Tijd avec l’aide du bureau d’information GraydonCreditSafe. Aujourd’hui, ce nombre n’a quasiment pas évolué, avec une dizaine de départs par rapport à 2020.

Les autres sources potentielles comme l’ambassade belge, le ministre belge des Affaires étrangères, le SPF Économie, restent muettes.

Les quotidiens ont donc appelé un par un les principaux groupes concernés et les ont classés en trois catégories: ceux qui veulent partir, mais n’ont pas encore réussi à le faire, ceux qui attendent, et ceux qui ont décidé de rester.

Le brasseur AB InBev, le groupe chimique Solvay, le verrier AGC Europe et le fabricant de fenêtres et portes Deceuninck, sont des groupes sur le départ.

Le producteur de silicone et mousses d’isolation Soudal relève de la catégorie des entreprises en attente, tout comme la Lorraine Bakery et le tréfileur Bekaert.

Produits essentiels

Enfin, le fabricant de produits d’hygiène et de couches pour bébés Ontex et le producteur d’ingrédients de boulangerie Puratos demeurent eux aussi actifs en Russie. Raison invoquée: ils fournissent des produits essentiels.

Les quotidiens concluent qu’il est plus facile de dire qu’on va quitter la Russie que de le faire, et que ceux qui ont clairement décidé d’y rester le justifient par le caractère essentiel de leurs productions et le bien-être d’une population a priori bien éloignée du Kremlin et de la politique poutinienne.

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