NLMK Clabecq: plusieurs véhicules de l’entreprise ont été brûlés durant la nuit sur le piquet de grève

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Plusieurs véhicules appartenant à NLMK, et qui servaient de navettes sur le site de Clabecq, ont été brûlés volontairement dans la nuit de mardi à mercredi sur le piquet de grève installé derrière les grilles du site. Les policiers locaux ont procédé aux constatations et le bourgmestre d’Ittre a confirmé mercredi que le procureur du Roi avait été averti, et qu’une enquête judiciaire est en cours. Alors que les responsables syndicaux rencontrent la SOGEPA ce mercredi après-midi à Liège, la plupart des personnes présentes sur le piquet à Clabecq désapprouvent ce qui s’est passé durant la nuit.

Il ne s’agit pas de voitures appartenant à des particuliers mais de véhicules de l’entreprise, qui ont visiblement été placés les uns sur les autres avec un engin de levage avant que le feu soit bouté. Mercredi après-midi, la police de la zone Ouest Brabant wallon était toujours sur place, et avait placé des banderoles définissant un périmètre interdit autour des épaves fumantes. Les grévistes présents ont expliqué désapprouver ce type de dérapage.

“Jusqu’à présent, la grève s’était passée sans trop de problème et ce qui s’est passé cette nuit m’attriste. Il faut se rappeler que cela fait trois semaines que cela dure, sans avancée pour les travailleurs. Mais nous ne pouvons pas laisser faire des choses pareilles et les extrémistes qui ont posé ces actes doivent savoir que cela ne va pas dans le bon sens. Une enquête judiciaire est en cours. Pour le reste, c’est difficile pour nous de réagir: on est sur une propriété privée et faire évacuer tout le monde manu militari, de toute façon, ne réglerait pas un problème qui ne peut être résolu que par le dialogue”, indique le bourgmestre d’Ittre, Christian Fayt.

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