LVMH prouve que le luxe se joue de la crise

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LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, Céline, Givenchy ou encore Guerlain, a annoncé jeudi à Paris avoir réalisé en 2011 une nouvelle année de records, qui confirme l’éclatante santé du luxe malgré la crise.

« Un nouveau grand millésime », a résumé le groupe du milliardaire français Bernard Arnault, dans un communiqué dévoilant que ses ventes ont dépassé l’an dernier les 23 milliards d’euros (23,66 milliards exactement, soit 31,1 milliards de dollars). En 2010, elles avaient franchi pour la première fois la barre des 20 milliards d’euros.

Les ventes du n° 1 mondial du luxe ont encore une fois été largement tirées par Vuitton, marque phare du groupe. Elles ont également profité de l’appétit croissant des Asiatiques pour le luxe, qu’il s’agisse de mode, de maroquinerie ou d’alcools, en particulier le cognac Hennessy.

LVMH : dividende proposé en hausse de 24 %

Les ventes en Asie ont bondi de 27 % en 2011 et assuré 35 % des ventes de LVMH, contre 33 % en Europe (12 % France) et 22 % aux Etats-Unis.

Le bénéfice net du groupe a atteint 3,06 milliards d’euros (4,02 milliards de dollars), gagnant 1 % par rapport à 2010. Mais l’an dernier, le groupe avait profité d’un gain exceptionnel estimé à 735 millions d’euros lié à la prise de participation dans le capital du sellier Hermès. Sans cet élément exceptionnel, le bénéfice est en progression de 34 %.

Le groupe proposera, lors de son assemblée générale du 5 avril, le versement d’un dividende de 2,60 euros par action, en hausse de 24 %.

Trends.be, avec Belga

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