“La relation entre les Pays-Bas et la Chine en danger” avec l’affaire ASML

La relation entre les Pays-Bas et la Chine est en danger tant que le gouvernement néerlandais bloque l’exportation de microprocesseurs d’ASML vers la Chine pour des raisons politiques, déclare mercredi dans le FD (Financieele dagblad) l’ambassadeur chinois dans le pays, Xu Hong.

“Ce blocage reçoit beaucoup d’attention en Chine, car c’est un exemple typique de la politisation d’une relation économique”, affirme-t-il. “Nous ne voudrions pas que les Pays-Bas succombent à la pression politique américaine. Si cela devait se produire, ça aurait indéniablement un effet négatif sur la relation entre nos pays.”

Le diplomate estime que l’accusation des Américains sur un potentiel risque d’envoyer de la technologie ASML en Chine est parfaitement infondée. “La Chine n’utilise jamais des entreprises pour collecter des renseignements étrangers. Nous devons constater que les Américains insufflent le doute au sein des Européens sur les intentions de la Chine.”

On avait appris en avril de l’an dernier que le gouvernement néerlandais travaillait à la mise en place d’un système d’évaluation des risques sur la sécurité nationale des investissements ou rachats étrangers. Le tout afin de pouvoir bloquer toute transaction litigieuse. Au même moment, une vaste affaire d’espionnage commercial a été révélée au sein du fabricant de microprocesseurs ASML. Les voleurs étaient des collaborateurs hauts placés dans la division R&D de l’entreprise, qui avaient des liens indirects avec le ministère chinois de la Science et la Technologie, selon une enquête du FD. Le vol avait été fait au profit du concurrent d’ASML, XTAL.

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