La mode belge se porte mieux

Zones commerciales Plus de la moitié des Belges achètent leurs vêtements et chaussures dans les rues commerçantes des grandes villes. © Getty Images
Camille Delannois Journaliste Trends-Tendances  

Après des années compliquées, le marché du prêt-à-porter se redresse. Mais la baisse du pouvoir d’achat risque de se répercuter sur le budget vêtements des consommateurs.

Le marché belge de la mode se porte mieux, selon une étude de Comeos, la fédération du commerce et des services. Le chiffre d’affaires du secteur est estimé à 6,8 milliards d’euros. Ce sont les vêtements qui constituent la principale source des dépenses (4,4 milliards par an) alors que les ventes de chaussures s’élèvent à 1,7 milliard. Le solde provient de la vente d’accessoires.

D’après cette étude, le consommateur privilégie toujours davantage l’omnicanalité pour ses dépenses en vêtements. Certes, les chaînes spécialisées restent le vecteur préféré des Belges, mais 70% d’entre eux affirment avoir déjà acheté sur internet. Seuls 10% des consommateurs se procurent des vêtements exclusivement en ligne.

Nombreuses crises

La possibilité de renvoyer ses vêtements s’ils ne conviennent pas est un critère auquel les Belges se révèlent particulièrement attentifs lors d’un achat en ligne. Ils prêtent également une sérieuse attention aux frais de livraison. Si ce montant est trop élevé, la plupart des consommateurs préfèrent se rendre eux-mêmes dans un point de vente, ou même renoncer à commander.

Que révèle encore cette étude? Que plus de la moitié des Belges se procurent leurs vêtements et chaussures dans les rues commerçantes des grandes villes, et que les centres commerciaux sont également prisés. Mais 70 % des consommateurs indiquent qu’ils privilégient les zones commerciales, c’est-à-dire des lieux où différentes chaînes de vêtements sont réunies au même endroit, afin de pouvoir facilement passer de l’une à l’autre.

Le secteur de la mode a traversé de nombreuses crises qui l’ont fragilisé, à commencer par les conséquences économiques de la pandémie et la fermeture de ses points de vente, rappelle encore l’étude. Le marché a également subi la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Mais même s’il commence à se redresser, la baisse du pouvoir d’achat risque de se répercuter sur le budget vestimentaire des consommateurs.

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