Incertitudes autour d’Engie Solutions

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Dans le cadre de son recentrage stratégique, Engie entend donner, en Belgique, de l’autonomie à Engie Solutions: 9.600 emplois sont concernés.

Depuis l’été, le groupe Engie est engagé dans un recentrage stratégique qui vise à se concentrer sur le renouvelable et les activités dans les infrastructures plutôt que sur les services. Ces activités “solutions clients” représentaient un gros tiers du chiffre d’affaires en 2019.

La semaine dernière, le groupe a annoncé vouloir conserver les réseaux urbains de froid et de chaleur, les smart cities, la production décentralisée d’énergie, la mobilité verte, etc. Des activités moins soumises à la conjoncture ou à une… pandémie. Les installations électriques, de chauffage, de climatisation et de ventilation font partie de l’ensemble qui sera vendu ou introduit en Bourse.

En Belgique, Engie Solutions, le regroupement d’Axima (refroidissement et chauffage), Cofely (gestion des bâtiments) et Fabricom (installations électriques), est concernée, soit 9.600 emplois sur les 17.000 belges. Créée cette année, elle détient 30% de parts de marché pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. Electrabel, Tractebel et Laborelec ne sont pas touchés. La réorganisation épargnera donc chez nous les centrales nucléaires, celles au gaz, le renouvelable, la fourniture d’énergie, l’hydrogène et la mobilité électrique.

A ce stade, deux certitudes: les activités d’Engie Solutions vont rester ensemble et il n’y aura pas d’impact sur l’emploi. Mais la question de l’actionnariat ne sera tranchée que l’an prochain après consultation avec les syndicats. Faut-il s’attendre à une entrée en Bourse? A une cession partielle ou totale? Mystère. Le groupe parle juste ” d’évolution possible de l’actionnariat en tenant en compte du business model, de la nature de l’activité et du potentiel de développement dans chaque zone géographique”.

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