De grandes ambitions pour John Cockerill

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Le groupe d’ingénierie industrielle basé à Seraing déborde de projets et mise, entre autres, sur l’hydrogène. Il entend doubler son chiffre d’affaires en 2025.

Malgré un tassement lié à la crise sanitaire, John Cockerill est demeuré bénéficiaire en 2021: 46 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 941 millions. Ce chiffre d’affaires, le groupe d’ingénierie industrielle entend le doubler d’ici à 2025. Les choses sont déjà bien engagées puisqu’il entame l’année avec un carnet de commandes qui n’a jamais été aussi rempli: 800 millions. Une bonne santé qui s’explique entre autre par la vigueur des investissements dans les énergies renouvelables et la décarbonation des industries.

Très tôt, John Cockerill s’est positionné dans la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau. En 2021, 450 MW de capacité d’une telle production ont été installés dans le monde, un tiers à charge de l’entreprise belge qui en est devenu le leader mondial. Cela n’est pas près de s’arrêter puisqu’une giga-usine est en cours de construction en Alsace avec assemblage des électrolyseurs à Seraing. En 2029, elle devrait générer une capacité d’1 GW par an, soit plus du double de la production mondiale actuelle. John Cockerill travaille aussi sur des projets d’usines similaires au Maroc ou en Australie.

Le groupe liégeois est par ailleurs engagé dans d’autres maillons de la filière de l’hydrogène. Notamment industriels: la capture de CO2 avec Carmeuse et Engie pour produire du méthane au départ d’hydrogène vert ; ou la production d’hydrogène à Zeebrugge, au départ de l’électricité en provenance des parcs offshores, un partenariat avec Fluxys, Colruyt et Besix. Enfin, John Cockerill demeure actif dans le domaine de l’armement (un tiers des revenus du groupe en 2021), dans le traitement de l’eau et dans la décarbonation des industries, notamment sidérurgiques.

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