Caterpillar: “Bien trop tôt” pour évoquer des possibilités d’embauches par la STIB

© Image globe

“Parler de possibilités d’emplois du côté de la STIB pour les ouvriers licenciés de Caterpillar Belgique, c’est aller bien trop vite en besogne”, a estimé mercredi Carlo Briscolini, le patron de la FGTB Charleroi. Si une menace pèse bien sur 1.400 emplois dans l’usine de Gosselies (Charleroi), les syndicats ne sont, selon lui, pas prêts à s’y résoudre.

“Ces annonces tombant à la suite d’une restructuration peuvent toujours paraître suspectes”, juge Carlo Briscolini. Invariablement, les syndicats peuvent toujours se poser la question de savoir s’il ne s’agit pas d’une manoeuvre pour atténuer la colère et le mécontentement légitimes des travailleurs, souligne le responsable syndical.

La ministre fédérale de l’Emploi, Monica De Coninck, a laissé entendre mardi que la société bruxelloise de transport public est prête à étudier les possibilités d’engagement de travailleurs de Caterpillar. “La Stib m’a contactée pour trouver des solutions”, a-t-elle expliqué.

Le gouvernement wallon mandatera un expert pour examiner le plan

Par ailleurs, le gouvernement wallon désignera jeudi un expert qui sera chargé d’examiner le plan industriel présenté la semaine passée par la direction de Caterpillar Belgium et qui prévoit de nombreuses suppressions d’emplois sur le site de Gosselies, a indiqué le ministre wallon de l’Emploi, André Antoine, en réponse à des interpellations au parlement wallon. L’expert épaulera la “task force” constituée à Charleroi et se penchera à la fois sur la pertinence du nombre de pertes d’emploi et la viabilité du site carolorégien après 2015.

Selon le ministre, 1.600 emplois sont menacés et une hypothèque pèse sur les travailleurs à contrat à durée déterminée occupés sur le site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content