En bon père de famille

La vie d’un chef d’entreprise est pleine d’imprévus. Un acheteur peut soudain lui faire une offre impossible à refuser pour l’entreprise qu’il a passé sa vie à construire. Et le voilà avec du temps à revendre et une rondelette somme d’argent. Pour celle-ci, il peut faire appel à un spécialiste en gestion discrétionnaire qui gérera son capital en bon père de famille.

Il y a trente ans, Jean-Marie a sauté le pas et est devenu son propre patron. Avec un partenaire, il a créé une imprimerie. Son partenaire n’a pas tardé à reprendre ses billes et Jean-Marie s’est retrouvé seul. Il n’a pas baissé les bras et, grâce à sa flexibilité, à son souci de la qualité et surtout à son ardeur au travail, il a réussi à gagner des clients un à un.

Non seulement la clientèle a rapidement augmenté mais les effectifs ont aussi progressé d’année en année jusqu’à compter aujourd’hui 25 personnes. Jean-Marie se sentait responsable des membres de son personnel et de leur famille et il trouvait tout à fait normal de montrer l’exemple. Tous les matins, vers 6 heures, il était le premier arrivé à l’imprimerie et il était en général aussi le dernier parti, celui qui éteignait la lumière à 19 heures passées.

Récemment, Jean-Marie a reçu la visite de son principal concurrent. À sa grande surprise, celui-ci lui a fait une offre de reprise. C’était une offre qu’il ne pouvait pas refuser, mais… À 55 ans, Jean-Marie trouvait qu’il était trop tôt pour arrêter. D’un autre côté, en 25 années, il avait fait le tour du milieu de l’imprimerie. Le fait que ses enfants n’avaient pas vraiment envie de reprendre l’entreprise a également été un argument de poids : son fils Jean-Louis avait commencé une formation de pilote et sa fille Evelyne rêvait surtout d’une carrière dans les arts plastiques. Avant de finir par céder, Jean-Marie a obtenu des garanties pour la sécurité d’emploi de son personnel qui, toutes ces années, l’avait fidèlement aidé à développer l’imprimerie.

Chez le notaire, c’est avec des sentiments mitigés que Jean-Marie a apposé sa signature sur l’acte de vente. Tirer un trait sur le travail de toute une vie a été plus difficile qu’il ne le pensait. Les premiers jours, il s’est senti un peu perdu. Cela n’a pas duré longtemps, car il avait désormais le temps de se consacrer à son ancien hobby avec une vigueur nouvelle. Au fil des années, il avait en effet constitué une belle collection de voitures anciennes qui prenaient la poussière dans ses garages.

Et Jean-Marie n’a plus à s’inquiéter pour ses finances. Il a accordé sa confiance à un gestionnaire de patrimoine qui gère son capital pour lui, en bon père de famille. En concertation avec Jean-Marie, celui-ci a sélectionné une stratégie d’investissement conforme à ses attentes et qui tient compte du niveau de risque qu’il souhaite courir. Son capital est réparti entre des fonds défensifs et des fonds plus dynamiques, afin de ne laisser passer aucune opportunité. Bien entendu, une certaine somme reste aussi sur le compte d’épargne. Cet argent peut être retiré à tout moment et est disponible au cas où Jean-Marie voudrait encore agrandir sa collection d’ancêtres.

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