Point Bourse de la mi-journée

La débâcle se poursuit sur les marchés européens secoués par les déboires financiers de la Grèce qui pourraient contaminé d’autres pays européens fragilisés comme entre autre le Portugal.

La débâcle se poursuit sur les marchés européens secoués par les déboires financiers de la Grèce qui pourraient contaminé d’autres pays européens fragilisés comme entre autre le Portugal.

Du côté des actions, les valeurs bancaires étaient à nouveau en chute libre. Leur exposition à la dette grecque les rend particulièrement vulnérable à la crise actuelle. Société Générale et BSCH tiraient la langue en fin de matinée.

Par ailleurs, Royal Dutsche Shell faisait figure d’exception dans le rouge vif qui habillait les marchés boursiers européens ce matin. Le groupe pétroliers a présenté des résultats trimestriels de bonne facture avec une hausse de 57% de son bénéfice sur base annuelle, grâce à la remontée du prix du brut et à l’amélioration des marges de raffinage.

A Bruxelles, les valeurs hausses n’existaient tout simplement pas dans le Bel 20. Les moins fortes baisses étaient à mettre à l’actif des actions défensives comme Delhaize.
Hors Bel 20, les actions évoluant en territoire positif étaient également inexistantes.

Vous l’aurez compris la correction boursière était généralisée. La plus forte baisse du Bel 20 est de loin à mettre à l’actif des valeurs bancaires qui ont renoués avec leurs pertes des pires moments de la crise financière dont nous venons à peine de sortir. Fortis, KBC et Dexia se tenaient dans un mouchoir de poche.

Hors indice, Agfa-Gevaert était en chute libre après avoir évoqué la possibilité d’une hausse de capital.

Hier soir, la Bourse de New York a fini en forte baisse, sapée par les inquiétudes sur les dettes souveraines en Europe après l’abaissement des notes de la Grèce et du Portugal: le Dow Jones a perdu 1,90%, repassant sous les 11.000 points, et le Nasdaq 2,04%.

Sur le marché des changes, l’euro est tombé mercredi à 1,3143 dollar en début de matinée, un nouveau plus bas depuis un an, plombé par les craintes d’une contagion de la crise grecque au sein de la zone euro.

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