Les réductions de coûts restent au top de l’agenda des banquiers

Les banques belges sont plus solides qu’auparavant mais restent confrontées à des défis, tels que celui de renouer avec les résultats en croissance, révèlent les résultats du baromètre semestriel d’EY, rapportés par L’Echo et De Tijd. Cela passera par des réductions de coûts et donc de l’emploi.

Interrogés par le bureau de consultance, 59% des banquiers s’attendent à une amélioration de l’économie, alors qu’ils étaient 63% six mois auparavant.

L’emploi est attendu en recul dans les six prochains mois, pour 49% des sondés. “Une banque sur deux s’attend à devoir poursuivre les réductions d’effectifs. Certes le recrutement reste à l’ordre du jour dans des fonctions de compliance ou de gestion des risques ainsi que dans les banques privées”, estime Philippe Desombere, associé EY Financial Services.

Par ailleurs, le spectre des augmentations de capital d’urgence semble loin. “12% des sondés indiquent étudier la possibilité de devoir recourir à une augmentation de capital.”