Paralysie des projets du rail belge: Infrabel se défend

(Belga) “En 2012, on nous a demandé de faire des efforts. Nous, nous tirons la sonnette d’alarme: il est impossible de réaliser le même nombre de chantiers avec moins d’argent”, a réagi jeudi Arnaud Reymann, porte-parole d’Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge.

Ce dernier a suscité la colère du ministre wallon de l’Emploi André Antoine (cdH) et du ministre régional de la Mobilité Philippe Henry (Ecolo) en raison du report à 2022 de la finalisation du RER et des travaux sur les lignes ferroviaires 161 (Bruxelles-Namur) et 162 (Namur-frontière luxembourgeoise), rapportaient jeudi matin différents quotidiens. “Nous savons que nous devrons faire des efforts particuliers en 2013 et 2014”, a poursuivi le porte-parole en rappelant que se négocie actuellement le plan d’investissements 2013-2025 “sur lequel nous n’avons pas de visibilité”. “Aujourd’hui, nous préférons dire: ‘avec ce que l’on nous donne, voilà ce que l’on peut faire’. Il nous paraît de toute façon irréalisable de nous engager auprès d’entrepreneurs que nous ne pourrions plus payer dans quelques mois”, a ajouté Arnaud Reymann. “Ce n’est pas Infrabel qui décide de la répartition des montants. Nous suivons les règles et nous essayons de faire au mieux, dans les meilleurs délais possibles, avec les moyens dont nous disposons”, a-t-il conclu. (PVO)

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