Aucun concurrent face à Bpost

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Depuis la libéralisation des activités postales pour la distribution du courrier de moins de 50 grammes, le 1er janvier dernier, aucun candidat potentiel ne s’est fait connaître pour concurrencer Bpost.

“Il n’y aucune demande de licence pour ce type de service pour l’instant. Il est difficile de dire si c’est à cause de la crise ou si c’est pour d’autres raisons”, déclare le porte-parole de l’IBPT, Dirk Appelmans, des propos rapportés par La Libre Belgique jeudi.

Selon Mathieu Lambert, spécialiste de la question à l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW), “le marché belge est si petit qu’il n’intéresse pas vraiment les opérateurs”. De plus, dit-il, “les exigences opérationnelles sont si élevées par rapport au retour sur investissement qu’il est difficile d’avoir des tarifs concurrentiels face à l’opérateur historique”.

En vertu d’une transposition d’une directive européenne sur la libéralisation, l’Etat belge a convenu avec Bpost que le service universel devait être assuré par bpost. Celle-ci doit donc assurer la distribution du courrier cinq fois par semaine sur l’ensemble du territoire. Les nouveaux acteurs devront, eux, couvrir 80% du territoire endéans les cinq ans et assurer la distribution deux fois par semaine dans les deux ans, précise-t-on chez Bpost.

L’investissement dans une telle logistique est si élevé qu’aucun des trois grands opérateurs déjà présents en Belgique (DHL, TNT, Deutsche Post) n’a fait une demande de licence individuelle, même s’ils disposent déjà d’une licence pour les envois de plus de 50 grammes.

Bpost devrait par ailleurs annoncer un bénéfice record de plus de 250 millions d’euros pour 2010, selon le quotidien.

Trends.be, avec Belga

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