Une entreprise qui dégage plusieurs centaines de millions d'euros de bénéfices peut-elle procéder à un licenciement collectif ? La question a tourné dans les états-majors politiques depuis l'annonce du plan de restructuration chez GSK, qui devrait laisser 935 personnes sur le carreau. La situation est évidemment dramatique pour les familles concernées. Mais faut-il pour autant parler de scandale, de détournements de moyens publics (GSK, comme d'autres, bénéficie de copieuses aides à la recherche) et brandir la menace d'interdiction de ces " licenciements boursiers " ?