Les Bourses européennes ont redressé la tête mardi, tout comme Wall Street, revigorées par la perspective de nouvelles mesures de soutien économique, même si la nervosité des investisseurs restait extrême face à l'avancée inexorable du coronavirus.
Les banques centrales ont remis sur le feu les recettes qu'elles avaient appliquées avec succès lors de la crise de 2008 pour calmer les marchés financiers, mais leur "bazooka" peine cette fois à atteindre son objectif.
L'euro tentait de se reprendre face au dollar lundi après avoir atteint un nouveau plus bas en près de trois ans, pénalisé par les craintes sur la croissance.
Les milieux économiques britanniques se montraient à peine soulagés jeudi par le report du Brexit qui permet d'éviter l'imminence d'une sortie sans accord et s'inquiétaient surtout du maintien d'une incertitude nuisible à leurs affaires.
Les prix du pétrole repoussaient leurs plus hauts depuis plus de quatre mois et demi, mardi en cours d'échanges européens, alors que l'Opep a renforcé ses efforts de limitation de la production en mars, selon les agences financières.
Les cours du pétrole bondissaient mercredi à l'ouverture à New York, les investisseurs s'attendant à l'annonce imminente d'un accord de baisse de l'offre au sein de l'Opep, après une salve de déclarations optimistes de ses membres réunis à Vienne.