L’assistance médicale, alternative au crédit-temps ?

Depuis le début de l’année, de plus en plus de personnes demandent un congé pour assistance médicale. Celui-ci permet aux salariés d’interrompre leur carrière à temps plein ou à temps partiel afin de s’occuper d’un proche malade. Il s’agit obligatoirement d’un membre du ménage ou de la famille atteint d’une maladie reconnue grave par le corps médical.

Permise entre un et trois mois mais pouvant être prolongée de deux ans à temps partiel ou d’un an à temps plein, l’assistance médicale donne droit à une allocation mensuelle de l’ONEm (707 € à temps plein). Il apparaît que ces demandes explosent depuis janvier. Quelque 14.000 personnes en bénéficient contre un peu plus de 10.500 en début d’année. Si l’ONEm rappelle que la population vieillissant, elle a de plus en plus besoin d’aide, il apparaît également que le congé pour assistance médicale ne peut être refusé par l’employeur. La formule serait donc bienvenue alors que les conditions d’octroi d’un crédit-temps (4/5è ou ¿ temps) ont été renforcées par le gouvernement. Il en va de même pour les conditions de la prépension. Philippe Defeyt, économiste et directeur de l’Institut du Développement durable, est convaincu que l’assistance médicale est une alternative au crédit-temps. Le renforcement d’un régime pousserait les travailleurs à trouver d’autres voies pour obtenir un arrête provisoire de leur activité. “Le nombre de malades n’a pas explosé depuis janvier”, estime-t-il. (Belga)

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