Deux des trois cabinets d'avocats japonais défendant Carlos Ghosn ont annoncé jeudi leur retrait de l'ensemble du dossier, une conséquence de la fuite illégale au Liban de l'ancien patron de Renault-Nissan.
Le gendarme américain de la Bourse, la SEC, a accusé lundi Carlos Ghosn et un de ses lieutenants, Greg Kelly, d'avoir dissimulé plus de 140 millions de dollars de rémunération qui devaient être versés à l'ancien PDG de l'alliance Renault-Nissan au moment de son départ en retraite.
Le procès de l'ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, qui devait s'ouvrir en septembre, sera repoussé et pourrait ne pas se tenir avant 2020, ont affirmé samedi des médias japonais.
Le conseil d'administration de Nissan a proposé mardi la nomination du nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, au poste d'administrateur laissé vacant par l'arrestation de Carlos Ghosn, emprisonné au Japon sur des soupçons de malversations financières.
Mouna Sepehri, proche de Carlos Ghosn et directrice déléguée à la présidence de Renault, a reçu un salaire de près de 500.000 euros réparti sur plusieurs années en tant que membre du directoire de l'alliance Renault-Nissan, selon des documents consultés par l'AFP.
Carlos Ghosn, dont la garde à vue arrive à échéance vendredi 11 janvier, comparaîtra d'abord mardi à sa demande devant un tribunal pour clarifier les motifs de sa détention, mais rien ne garantit qu'il soit remis en liberté rapidement.
Voici les principaux événements survenus depuis l'arrestation au Japon de Carlos Ghosn, PDG de l'alliance de constructeurs automobiles Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, soupçonné de malversations financières qu'il nie.