De la Hongrie de plus en plus autoritaire à l'Italie xénophobe, le populisme se fait une place en Europe. On a souvent le tort d'en minimiser la portée, sous prétexte qu'il ne s'agirait que de réactions superficielles d'un électorat déboussolé et déçu par les mouvements politiques traditionnels ou par le manque de choix effectifs que ceux-ci proposent.