Ce jeudi, la Banque centrale européenne a rehaussé ses taux directeurs, est sortie des taux négatifs et a créé un nouvel instrument (le troisième) destiné à éviter un éclatement de la zone euro.
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi d'augmenter ses taux d'intérêt pour la première fois en plus de dix ans face à l'inflation galopante, choisissant de frapper fort avec une hausse plus importante que prévu malgré la crise politique qui s'est ouverte en Italie.
Ce jeudi, la BCE devrait abandonner la politique de taux zéro en oeuvre depuis six ans. Mais on attend aussi à des annonces sur d'autres mesures pour renforcer la zone euro.
Le dernier épisode de la vie politique tumultueuse en Italie, avec l'annonce de la démission de Mario Draghi, certes refusée par le président, a ravivé les craintes d'une envolée des taux d'emprunt du pays qui pourrait s'avérer explosive pour la zone euro.
Le taux d'inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en juin, à 8,6% sur un an, a annoncé Eurostat vendredi, alors que la guerre en Ukraine attise une flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation.
La Banque centrale européenne ira "aussi loin que nécessaire" pour lutter contre l'inflation "excessivement élevée" et qui devrait le rester "pendant un certain temps encore" en zone euro, a prévenu mardi sa présidente.
Voir l'argent devenir plus cher est une bonne nouvelle pour les banques européennes. Sauf que, dans une économie qui ralentit, cette hausse des taux n'est pas sans risque.
La Banque centrale européenne ouvre lundi soir son forum annuel au sud du Portugal, où banquiers centraux et économistes doivent débattre du meilleur moyen de faire face au retour de l'inflation, dopée par la guerre en Ukraine.
En juillet, la Banque centrale européenne (BCE) augmentera son taux directeur de 25 points de base pour la première fois depuis 11 ans. Ce resserrement de la politique monétaire est une nécessité, sinon la BCE risque de perdre sa crédibilité en tant que gardienne de l'euro et donc responsable de la stabilité des prix.
La Banque centrale européenne a opéré jeudi un tournant historique en annonçant la fin prochaine de la politique controversée de taux négatifs en réponse à une inflation galopante. Cinq éléments à retenir des annonces du jour.
Préoccupée par la dynamique de l'inflation plus que par la croissance, la Banque centrale européenne devrait préparer jeudi la sortie de sa politique controversée de taux négatifs, en commençant par remballer son dernier outil de rachat de dettes.
Le choc d'inflation a eu raison du soutien à l'économie : la Banque centrale européenne va préparer le terrain jeudi à la sortie de sa politique controversée de taux négatifs, en commençant par remballer son dernier outil de rachat de dettes.
Le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) Philip Lane a estimé lundi que la sortie des taux négatifs en zone euro devra se faire de manière graduelle, confirmant la perspective récemment dessinée par la présidente de l'institut Christine Lagarde.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a signalé lundi qu'une sortie de l'ère des taux négatifs pourrait intervenir "d'ici la fin du troisième trimestre", face à une inflation galopante qui force l'institution à réagir.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a signalé lundi qu'une sortie de l'ère des taux négatifs pourrait intervenir au cours du troisième trimestre, face à une inflation galopante qui force l'institut à réagir.
La Banque centrale européenne pourrait commencer à relever ses taux d'intérêt dès le mois de juillet, a averti mercredi sa présidente Christine Lagarde, alors que la zone euro est confrontée à une flambée de l'inflation.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a refusé d'indexer les salaires des employés de l'institution sur l'inflation galopante, au moment où la BCE veut éviter une spirale salaires-prix en zone euro.