Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé mardi en-deçà de 100 dollars pour la première fois depuis le deuxième jour de l'invasion de l'Ukraine, il y a presque trois semaines, dans un marché préoccupé par un ralentissement économique en Chine.
Le prix du baril de pétrole brut WTI a bondi de plus de 6% lundi et le Brent de plus de 5%, les opérateurs s'inquiétant de plus en plus d'une crise énergétique après les nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de Moscou en raison de son invasion de l'Ukraine.
Les indices européens se reprenaient jeudi en milieu de séance après leurs pertes initiales dans un contexte général toujours aussi volatil après la réunion de la Fed et alors que le pétrole continue sa hausse.
Le prix du Brent évoluait mardi à son plus haut niveau depuis plus de sept ans, dopé par des perturbations de l'offre, de vives tensions géopolitiques et une remontée de la demande, malgré le variant Omicron.
Le prix du baril de pétrole Brent a atteint lundi son niveau le plus élevé depuis novembre 2014, à près de 81 dollars, après la décision de l'Opep et ses partenaires de ne pas augmenter la production malgré les pressions de Donald Trump.
Le baril de Brent est repassé jeudi pour la première fois depuis le 4 novembre au-dessus du seuil symbolique des 50 dollars, dopé par l'annonce d'une nette baisse des réserves américaines.