On reste encore abasourdi devant l'ampleur du scandale Wirecard. La déconfiture de la principale fintech allemande, dont la valeur a culminé à 24 milliards d'euros en 2018, fait penser avec effroi à une version européenne d'Enron et nous interroge à nouveau, à 20 ans d'écart, sur le rôle des autorités de contrôle, des agences de rating, des administrateurs et des réviseurs. Arthur Andersen ne se remettra jamais de l'affaire Enron. Et aujourd'hui, EY, le réviseur de Wirecard, est sur la sellette.