Malgré la pandémie, les feux qui ravagent l'Amazonie et les procédures judiciaires à son encontre, le président brésilien jouit encore d'une forte popularité. Mais les conséquences économiques et sanitaires de la crise sont loin d'être terminées.
La Chine fait "de plus en plus partie de l'avenir" du Brésil, a déclaré mercredi le président Jair Bolsonaro, en souhaitant renforcer les relations commerciales avec Pékin, en marge du sommet des Brics à Brasilia.
Les partis et groupements écolos bénéficient d'un avantage considérable. Il s'agit de la confusion que le public fait, couramment, entre "l'écologie" et "l'écologisme".
Outre les conséquences directes sur la déforestation de l'Amazonie, l'orpaillage contamine au mercure rivières, poissons et êtres humains. Mais une extraction propre existe, assure à l'AFP César Ascorra, biologiste péruvien et directeur du centre d'innovation scientifique de l'Amazonie, qui appelle à l'émergence d'un marché de l'"or propre".
Le groupe de luxe français LVMH a annoncé lundi qu'il allait soutenir la lutte contre les incendies en Amazonie à hauteur de 10 millions d'euros, soit plus de la moitié de la somme déjà promise par les membres du G7.
Le Brésil, en poursuivant sa rhétorique anti-Macron, a opposé dans la nuit de lundi à mardi une fin de non-recevoir à l'aide d'urgence proposée par les pays du G7, et affirmé que les incendies en Amazonie, qui ont encore progressé en ce début de semaine, étaient "sous contrôle".
Le G7 a promis lundi, pendant le sommet de Biarritz, une aide d'urgence de 20 millions de dollars pour envoyer des avions bombardiers d'eau lutter contre les feux de forêt en Amazonie, ont annoncé Emmanuel Macron et le président chilien Sebastian Piñera.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis lundi, en marge du sommet du G7 à Biarritz, une aide de 10 millions de livres pour aider à la reforestation de la forêt d'Amazonie, en proie à de multiples incendies.
Dernier jour lundi du G7 de Biarritz, un sommet marqué par la visite surprise du ministre iranien des Affaires étrangères dimanche, les inquiétudes provoquées par la guerre commerciale USA-Chine, mais pour l'heure sans résultat sur les feux en Amazonie.
L'entreprise Amazon a bien le droit de disposer de noms de domaine internet (adresses) en "amazon", au grand dam de plusieurs pays d'Amérique du Sud riverains de la forêt d'Amazonie qui bataillent contre le groupe américain depuis sept ans.
Cinquante ans après le " Summer of love ", les ingénieurs et programmeurs de la Silicon Valley ont renoué avec les drogues psychédéliques, censées accroître la créativité et la performance. Les employeurs ferment les yeux, voire les encouragent.
PepsiCo a annoncé lundi le départ de son emblématique patronne Indra Nooyi, une des rares femmes à diriger une multinationale américaine, au moment où les producteurs de sodas et d'en-cas sont confrontés aux changements des goûts de consommateurs plus exigeants sur la qualité des aliments.
On dit toujours que lorsque le serpent mue, il est aveugle. Et justement, nos sociétés bougent et parfois nous sommes aussi aveugles au changement. Un cas m'a fait penser à cela la semaine dernière, c'est celui d'Amazon.