L’horlogerie rime avec la technologie

Avec sa TimeWalker Urban Speed e-Strap, Montblanc a été la première marque haut de gamme à allier tradition horlogère et technologies connectées. Le label allemand accompagne aujourd’hui ce modèle Swiss Made d’un stylo-plume, d’un stylo-bille, d’un feutre et d’un stylet pour écrans tactiles. Cette ligne StarWalker Urban Speed comprend également un outil électronique pour complémenter la technologie du Samsung Galaxy.

Le terrain avait d’abord été déblayé par des Motorola, Sony, Samsung, LG et autres marques électroniques qui ont vu dans l’archétype de la montre-bracelet, un outil qui permettant d’alléger l’électronique embarquée dans le prolongement des fonctions offertes par un smartphone. Les marques de montres n’ont pas directement emboîté le pas, estimant dans un premier temps qu’une montre connectée n’avait rien à voir avec leur métier. Remarque pertinente certes, mais qui négligeait un détail anatomique essentiel pour les montres mécaniques ou à quartz haut de gamme : c’est que l’être humain ne dispose que d’un seul poignet gauche. Si les marques électroniques séduisaient une nouvelle clientèle, la belle horlogerie n’était pas perdue pour autant, mais elle se verrait donc forcée de partager le terrain.

Montblanc a été la première marque horlogère de luxe à réagir et à aller à la rencontre de l’électronique emportée sans descendre pour autant du piédestal de la belle horlogerie. Il faut dire que la marque sait s’y faire. D’abord spécialisé, et ce depuis plus d’un siècle, dans les instruments d’écriture, Montblanc a diversifié ses activités dès que la correspondance et l’écriture électroniques se sont imposées. Acteur mineur du monde horloger à l’origine, la marque a très vite assuré sa légitimité dans le giron du groupe Richemont en rachetant la réputée manufacture Minerva qui réalise désormais le gratin de ses mouvements horlogers.

Bien avant la déferlante Apple Watch qui a mis tous les esprits en émoi, Montblanc avait proposé une montre mécanique à module connecté.
Bien avant la déferlante Apple Watch qui a mis tous les esprits en émoi, Montblanc avait proposé une montre mécanique à module connecté.

En janvier dernier, avant même qu’Apple ne provoque la déferlante avec son Apple Watch, Montblanc présentait donc au salon International de la Haute Horlogerie à Genève une solution procurant le meilleur des deux mondes, en conjuguant Haute Horlogerie et électronique embarquée avec sa TimeWalker Urban Speed e-Strap. Ce modèle est disponible dans le commerce depuis juin dernier

Une première

Montblanc était ainsi la première marque de luxe à associer cette technologie nouvelle à la tradition de la Haute Horlogerie suisse. Les modèles concernés se sont vus dotés d’un bracelet e-Strap interchangeable, équipé d’un module électronique pour une myriade de fonctions en combinaison avec un smartphone Android ou iOS.

L'horlogerie rime avec la technologie

La technicité? et la performance discrètement futuriste de la ligne TimeWalker sont soulignées par des éléments rouges qui se détachent sur l’arrière-fond noir du cadran. L’e-Strap permet de lire des notifications intelligentes, relayées par une vibration. Elles signalent instantanément toute communication en permettant de pré?-visualiser les e-mails en les classant par exemple par objet et par expéditeur. Le bracelet permet aussi de lire les SMS, de voir les appels entrants ainsi que les mises à jour de statut sur des réseaux sociaux, etc. Son traceur d’activité? lui, piste l’activité? physique, mesure le nombre de pas effectués par jour, les calories brulées et la distance parcourue. Via une application, le smartphone évalue ensuite les progrès réalisés sur une semaine et sur un mois. En le tapotant, l’e-Strap permet également à l’utilisateur d’actionner le déclencheur du smartphone pour un selfie ou des photos de groupe. La fonction baladeur – lecture, pause, plage précédente et suivante – du smartphone est également opérationnelle à distance depuis l’e-Strap. Enfin, pour les distraits, la fonction de localisation aide à retrouver rapidement la montre ou le téléphone, pour autant qu’il n’ait pas été égaré dans un rayon de plus de 30 m.

Selon la fréquence d’utilisation, le module doit être rechargé tous les cinq jours environ. Sur le plan horloger, la collection TimeWalker s’enrichit cette année de trois nouveaux modèles à remontage automatique (diamètre de 42 et 43 mm) : un chronographe, une montre indiquant l’heure dans deux fuseaux horaires et une montre à trois aiguilles plus date.

L’ouverture sur le fond du boîtier offre une vue sur le mouvement mécanique dont le balancier oscille à une cadence de 28 800 alternances par heure (4 Hz) .Ces modèles TimeWalker Urban Speed e-Strap sont disponibles avec ou sans module e-Strap depuis juin dernier 2015.

Le temps de l’écriture

La ligne StarWalker Urban Speed est conçu, soit pour le papier, soit pour les tablettes, soit pour complémenter la technologie du Samsung Galaxy Note 4.
La ligne StarWalker Urban Speed est conçu, soit pour le papier, soit pour les tablettes, soit pour complémenter la technologie du Samsung Galaxy Note 4.

Pour accompagner cette évolution connectée, Montblanc lance également la ligne d’écriture StarWalker Urban Speed. L’écriture traditionnelle sur papier mais aussi électronique pour suivre l’air du temps.

Rappelant les codes esthétiques de la montre, le capuchon et le corps en résine précieuse de ces instruments d’écriture sont ici rehaussés d’attributs plaqués PVD noirs avec surfaces brossées. Une bande rouge est laquée à la main sur l’agrafe, tandis que l’emblème Montblanc flotte elle, sur le haut du capuchon transparent.

La collection StarWalker Urban Speed est disponible en stylo plume avec pointe en or 14 carats, en feutre fin, en stylo-bille ainsi qu’en stylet à utiliser sur les écrans tactiles. Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat avec Samsung, Montblanc lance également une version électronique du StarWalker Urban Speed pour complémenter la technologie du Samsung Galaxy Note 4. Conçu pour agrémenter l’expérience Samsung, cet instrument dispose à la fois d’une recharge électronique et d’une recharge d’encre.

Texte: Serge Vanmaercke

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