Ryanair, pas intéressée par la flotte de Thomas Cook, propose des ‘stress tests’ en Europe

Michael O'Leary

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair n’est pas candidate à la reprise des divisions aériennes de Thomas Cook, a fait savoir le patron de la compagnie à bas coûts, Michael O’Leary, au cours d’une conférence de presse à Vienne. Le directeur marketing de l’entreprise irlandaise Kenny Jacobs a, lui, plaidé depuis Bruxelles pour que l’on procède à une sorte de ‘stress test’ des compagnies aériennes en Europe, à l’image de ce qu’il s’est passé pour les banques après la crise financière de 2008. Cela afin d’éviter de nouvelles faillites dans un secteur durement touché ces derniers mois.

Le groupe de voyages britannique Thomas Cook a été déclaré en faillite début de cette semaine. Des nouveaux propriétaires sont activement recherchés pour les filiales aériennes, comme l’allemande Condor et la scandinave Ving.

Si M. O’Leary ne s’est pas positionné pour la reprise d’une compagnie, il aurait toutefois affiché un certain intérêt à récupérer des slots (créneaux horaires) de Thomas Cook au Royaume-Uni.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, son collègue Kenny Jacobs n’a pas dit autre chose. Le programme des vols pour l’été prochain ne devrait pas évoluer. Ryanair ne compte pas changer de stratégie ni de modèle après la débâcle du voyagiste britannique. Il ne compte ainsi pas vendre des voyages tout compris par exemple. “Nous sommes une compagnie aérienne. Cela reste notre focus et nous ne comptons pas nous en éloigner. Mais il faut s’adapter aux nouveaux modes de consommation de clients qui réservent d’un côté leur vol à un prix bas et de l’autre leur logement”, a-t-il résumé.

Le directeur marketing a également proposé la mise en place de ‘stress tests’ des compagnies aériennes en Europe. A l’image de ce qu’il s’est passé pour les banques après la crise financière de 2008, cela permettrait de voir à quel point elles peuvent résister à des facteurs de stress et d’éviter de nouvelles faillites dans un secteur durement touché ces derniers mois.

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