Un risque de 50.000 chômeurs supplémentaires en Wallonie

Quelque 14% du personnel actuellement en chômage temporaire risquent de migrer vers un chômage définitif en raison de la crise liée au coronavirus, représentant jusqu’à 50.000 chômeurs supplémentaires, selon une enquête de l’Union wallonne des entreprises (UWE) publiée jeudi.

La reprise des activités décidée la semaine dernière par le Conseil national de sécurité (CNS) était “attendue et souhaitée” par les entreprises, souligne l’UWE. D’après son enquête, 42% des sondées estiment cependant que leurs collaborateurs ne sont pas rassurés par les mesures de reprise et 20% s’attendent à une augmentation du taux d’absentéisme.

Plus d’une entreprise sur trois (35%) envisage d’ailleurs d’aller au-delà des recommandations du CNS.

L’UWE remarque par ailleurs que l’activité semble déjà s’intensifier dans les structures qui n’étaient pas à l’arrêt. La proportion des sociétés continue également de diminuer, passant en une semaine de 22% à 15%.

Un tiers des entrepreneurs wallons estiment que leurs activités pourront reprendre quasi normalement après le confinement. Les perspectives de reprise d’une majorité d’entreprises sont par contre freinées par le manque de demande, les problèmes d’approvisionnement auprès des fournisseurs, la difficulté d’appliquer les règles de distanciation sociale et le manque de liquidités.

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