“A la prochaine restructuration d’entreprise, il n’y aura plus de filet de sécurité. A terme, on va donc vers des conflits sociaux plus durs”, a averti ce mardi, la vice-présidente du SETCa, Myriam Delmée.
“Le gouvernement a-t-il mis un pied sur le marché du travail ? Il agit comme s’il y avait le plein emploi. Il faut à un moment donné pouvoir donner de l’emploi à tout le monde et non demander aux plus âgés d’y revenir”, a commenté Mme Delmée, interrogée au cours de l’émission “Matin première” (La Première-RTBF), à la suite de la décision du gouvernement fédéral d’imposer aux futurs prépensionnés et chômeurs âgés de faire preuve d’une disponibilité adaptée.
La mesure ne touchera pas les personnes qui ont bénéficié d’une prépension avant le 1er janvier dernier.
Pour la représentante du syndicat socialiste, le gouvernement “méprise la concertation sociale” et “joue le casus belli sur chaque dossier”. D’habitude, il intervient pour donner des moyens et non pour changer le contenu des accords entre les partenaires sociaux, a-t-elle estimé.
