Négociations salariales: la FGTB est prête à tout accepter, sauf le salaire minimum

Au terme de son bureau politique qui se réunissait vendredi matin, la FGTB s’est dite prête à accepter de larges pans de l’accord interprofessionnel, portant notamment sur l’application de l’enveloppe bien-être qui prévoit la répartition d’1,7 milliard pour revaloriser les allocations sociales. Mais le syndicat socialiste continue à bloquer sur la hausse, jugée largement insuffisante, du salaire minimum.

Le “non” de la FGTB portait sur deux points: d’une part la marge salariale d’1,1%, que la base estime trop faible et qui est désormais entre les mains du gouvernement et d’autre part, la hausse du salaire minimum, là aussi d’1,1%, a expliqué la secrétaire générale du syndicat, Miranda Ulens.

Dans ce contexte, la FGTB propose de signer lundi – deadline fixé pour aboutir à un accord – une série de conventions collectives sur les RCC (ex-prépensions), sur les fins de carrière et sur la mobilité afin que l’AIP puisse tout de même être appliqué, à l’exception du point concernant le salaire minimum qui doit être renégocié, a poursuivi Miranda Ulens.

La FGTB plaide pour un salaire minimum horaire de 14 euros alors qu’il est aujourd’hui inférieur à 10 euros.

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