Les retombées économiques de 4 gros achats militaires moins élevées qu’annoncé

Pierre-Yves Dermagne © belga

Les quatre “gros” achats militaires auxquels a procédé le gouvernement Michel en octobre 2018 ont engendré des retombées économiques moindres que celles annoncées par le ministre de l’Économie de l’époque, Kris Peeters, rapporte samedi le journal ‘L’Echo’.

“Les retombées prévisibles engrangées par l’industrie dans le cadre de la Vision stratégique élaborée par le ministre de la Défense de l’époque, Steven Vandeput, se montent pour l’instant à 1,286 milliard d’euros pour ce qui concerne les quatre principaux programmes d’armement (avions de combat F-35, blindés à roues, navires de lutte contre les mines et drones, ndlr).

Ceux-ci représentent 6,726 milliards du total investi, le reste étant constitué de contrats plus modestes ou qui ont été signés plus tard”, indique le quotidien économique sur la base de chiffres obtenus auprès du ministère de la Défense, du cabinet du vice-premier ministre et ministre de l’Économie, Pierre-Yves Dermagne, et de plusieurs spécialistes. A terme (dix ou vingt ans), les retours pourraient toutefois s’élever à 4,5 milliards, soit 65% de l’investissement initial total, selon ces estimations.

L’Echo’ souligne que M. Peeters (CD&V) avait annoncé, en contrepartie de la seule commande des F-35, un retour économique de 3,69 milliards, “soit quasiment 100% de l’achat”. Selon le journal, ce chiffre n’est aujourd’hui “clairement plus d’actualité”. Selon le cabinet de M. Dermagne (PS), le total des mesures qualifiées pour le F-35 s’élèveront à 1,845 milliard.

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