Les pays émergents prêts à soutenir les Européens

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Les pays émergents et notamment la Chine sont d’accord pour participer à un fonds de secours européen via le Fonds monétaire international (FMI), selon une source non identifiée “proche des décideurs européens” citée mercredi par le China Daily.

Selon cette source, “l’accord (des émergents) pourrait être inclus dans le document final du sommet des dirigeants européens”, si le sommet de Bruxelles décide d’ouvrir ce fonds à des investisseurs externes privés et publics, précise le journal de langue anglaise.

Il était impossible de confirmer immédiatement ces informations de source officielle à Pékin. La Chine garde en effet le plus grand secret sur la façon dont elle utilise ses colossales réserves de change, qui dépassaient fin septembre 3.200 milliards de dollars.

En participant à un fonds de secours européen, “la Chine et les autres pays émergents pourraient devenir plus influents au sein du système financier mondial avant le sommet du G20” les 3 et 4 novembre à Cannes (France), estime encore le China Daily.

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), a pour le moment une capacité de 440 milliards d’euros, jugée insuffisante pour faire face à une contagion de la crise à une grosse économie comme l’Italie, dans le viseur des marchés.

Il doit être renforcé soit en lui en permettant d’assurer la dette émise par des pays européens soit par un élargissement des moyens mis à sa disposition, notamment en faisant appel à des investisseurs externes.

Dans ce cas, la Chine, qui détiendrait déjà quelque 500 milliards de dollars de dette souveraine européenne, selon des experts français et allemands s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, serait bien placée pour investir dans le FESF.

Trends.be avec Belga

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