Les exportateurs européens confrontés à de plus en plus d’obstacles commerciaux

Cecilia Malmstrom, commissaire au Commerce

Les obstacles rencontrés par les entreprises européennes sur les marchés étrangers sont en constante augmentation, a souligné lundi la Commission européenne dans un rapport.

En 2018, l’exécutif de l’UE a relevé 45 nouveaux obstacles au commerce mis en place dans des pays extérieurs à l’Union, ce qui porte leur nombre total à 425 dans 59 États, un “record en la matière”.

La Chine et la Russie figurent aux premières places du classement des pays tiers concernés, avec respectivement 37 et 34 mesures commerciales problématiques répertoriées. Suivent l’Inde (25), l’Indonésie (25) et les Etats-Unis (23).

D’après l’analyse de la Commission, les mesures qui ont eu la plus grande incidence sur les exportations européennes l’année dernière ont été introduites par la Chine, les États-Unis, l’Inde et l’Algérie. Ensemble, celles-ci concernent 80% du total des exportations de l’UE frappées par de nouvelles mesures et visent principalement les secteurs de l’acier et de l’aluminium ainsi que celui des technologies de l’information et de la communication.

“Dans le contexte difficile que nous connaissons aujourd’hui, avec un nombre croissant de tensions commerciales et de mesures protectionnistes, l’UE doit continuer à défendre les intérêts de ses entreprises sur les marchés mondiaux”, a insisté la commissaire au Commerce, Cecilia Malmström.

L’action de la Commission a permis la suppression de 35 obstacles l’année dernière, a-t-elle précisé. Ceux-ci concernaient entre autres des restrictions chinoises applicables aux importations de produits bovins et ovins, des mesures antidumping illégales appliquées par la Russie aux véhicules utilitaires légers ou encore des restrictions à l’utilisation d’additifs autorisés dans les vins et les spiritueux au Japon.

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