Le tourisme et la pêche polluent

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Il est communément admis que 80% des plastiques présents dans les mers sont apportés par les rivières qui s’y jettent.

C’est sans doute vrai au large de certains continents, comme l’Afrique, l’Amérique du Nord et une partie de l’Asie, mais pas chez nous, constate l’Institut flamand pour la mer (Vlaams Instituut voor de Zee – VLIZ) au terme d’une campagne de recherches menée par le navire océanographique Simon Stevin dans les eaux douces, saumâtres et salées de l’Escaut. Le nombre de micro et macroplastiques détectés dans les parties douces du fleuve est en effet quatre à huit fois plus élevé que dans les eaux de surface saumâtres et salées. Dans les eaux profondes, ces différences s’atténuent mais restent significatives de sorte que, commente le VLIZ, la responsabilité de deux autres sources de pollution de la mer du Nord (le tourisme côtier et les pêcheries) “est plus importante qu’on ne le supposait”.

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