Le taux de remplacement de la population active positif à Bruxelles

Le taux de remplacement de la population active, soit le solde entre entrants et sortants sur le marché du travail, est positif à Bruxelles, contrairement aux deux autres Régions, rapporte vendredi Le Soir sur base de chiffres de l’office de l’emploi Actiris.

“Bruxelles va devenir le bassin d’emploi des deux autres Régions”, se félicite Bernard Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation. Entre 2008 et 2018, le nombre de postes de travail a progressé de 8%, cette croissance profitant surtout aux Bruxellois (+16%) plutôt qu’aux navetteurs (+0,8%), explique M. Clerfayt. Les locaux occupent désormais plus de la moitié (51,6%) des emplois de la Région-Capitale, tandis que 75.000 Bruxellois travaillent en Wallonie (24.000) et en Flandre (51.000).

Quant à la qualité, même si l’emploi à temps partiel est moins important à Bruxelles que dans les deux autres Régions, cette situation y est subie par le travailleur dans 68,9% des cas. Par ailleurs, le travail temporaire (intérim ou CDD) y reste proportionnellement plus important. Ces postes, relevant largement du secteur tertiaire, tendent à se délocaliser vers la périphérie. Soit en bordure de la Région-Capitale, soit juste en dehors, relève Le Soir.

La maîtrise des langues figure parmi les compétences à développer en priorité, souligne le ministre, une offre de recrutement sur deux (51,8%) reçue par Actiris comportant des exigences linguistiques concernant le bilinguisme (55,8%) ou le trilinguisme (25%).

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