Le coronavirus frappe l’économie de la zone euro un peu moins que prévu au 2e trimestre

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L’économie de la zone euro s’est contractée de 11,8% au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de l’année, indiquent mardi les derniers chiffres de l’office européen de statistique Eurostat. La contraction colossale provoquée par la crise du coronavirus est donc un peu moins importante que prévu.

Fin août, Eurostat anticipait une baisse de 12,1% du PIB sur la zone euro. Pour l’Union européenne dans son ensemble, les tableaux montrent une baisse de 11,4%, contre -11,9% selon la première estimation. La diminution en Belgique se chiffre à 12,1%.

Ces reculs sont “de loin les plus importants depuis le début des séries temporelles en 1995”, souligne l’office de statistique. Au premier trimestre, le PIB de la zone euro avait déjà diminué de 3,7%.

Entre avril et juin, la plupart des États membres de l’Union européennes appliquaient en effet des mesures visant à freiner la propagation du Covid-19, souligne Eurostat.

Le nombre de personnes ayant un emploi dans la zone euro a, pour sa part, diminué de 2,9% au cours du deuxième trimestre par rapport au premier. Un chiffre lui aussi légèrement inférieur à la prévision de -2,8%. La Belgique limite la casse avec -0,8%.

Le rythme de la reprise ralentit dans les pays de la zone OCDE

Le rythme de la reprise dans les pays de l’OCDE ralentit après la crise du coronavirus, indique mardi l’Organisation de coopération et de développement qui compte 37 pays.

Selon l’OCDE, les indicateurs économiques du mois d’août montrent que la reprise se poursuit mais à un rythme moins soutenu qu’auparavant.

En France, le ralentissement est particulièrement sensible. En Chine, la reprise se poursuit sur un rythme stable alors qu’au Brésil, elle s’accélère.

L’économie de la zone OCDE s’est contractée à un niveau historique de 9,8% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent.

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