Le chômage “corona” change

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Depuis le 1er septembre, les conditions pour recourir au chômage pour force majeure corona sont devenues plus strictes. Le chômage économique classique a toutefois été assoupli.

Contrairement au souhait des partenaires sociaux, le gouvernement n’a pas prolongé le système de chômage pour force majeure corona. Du 20 mars au 31 août, une procédure simplifiée (pas de carte de contrôle notamment) et ouverte à tous permettait d’automatiser les demandes. Ce chômage corona offre au travailleur la possibilité de recevoir 70% de sa rémunération moyenne plafonnée à 2.754,76 euros brut ainsi qu’un complément mensuel de 150 euros à charge de l’Onem.

Depuis le 1er septembre, seuls les secteurs et employeurs particulièrement touchés par la crise ont encore le droit de bénéficier du chômage corona. De qui parle-t-on ? D’une part, des employeurs qui peuvent prouver une compensation par du chômage temporaire d’au moins 20% de leurs heures de travail au deuxième trimestre. D’autre part, des entreprises appartenant aux secteurs particulièrement touchés par les mesures décidées au sein du Conseil national de sécurité.

Nathalie Muylle, la ministre fédérale de l’Emploi (CD&V), vient de publier la liste exhaustive des activités concernées. Sans surprise, on y retrouve : le secteur socioculturel, l’horeca, le spectacle, les activités touristiques, l’aviation commerciale y compris l’assistance au sol, l’audiovisuel, la construction aéronautique, les agences de voyage, les événements (au sens large donc y compris la location de tentes ou l’installation et construction de stands) et fêtes foraines, les taxis, les autocars de tourisme, etc.

Pour toutes les autres entreprises, les conditions d’accès au chômage économique temporaire ont été assouplies avec notamment une extension des régimes de suspension.

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