Le bulletin des patrons? Peut mieux faire…

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A bons patrons, collaborateurs motivés ! Partant de ce constat, la Vlerick Business School et Jobat ont demandé à 1.746 travailleurs belges ce qu’ils pensaient de leur employeur. Un résultat sans appel : ” peut mieux faire! “

“Les collaborateurs souhaitent tout d’abord avoir un patron qui les forme et les aide à s’améliorer et à aller de l’avant. Les patrons ont cependant souvent du mal à assumer ce rôle”, explique ainsi Koen Dewettinck, professeur à la Vlerick Business School, le fournisseur de services en ressources humaines Attentia. “En outre, trois autres aspects poussent les collaborateurs à spontanément donner le meilleur d’eux-mêmes: faire partie d’une équipe dont ils sont fiers, avoir des objectifs clairs au niveau de l’équipe et disposer d’une culture d’entreprise basée sur le bien-être”, ajoute-t-il.

Selon l’enquête menée, les collaborateurs attendent un certain soutien dans leur développement de la part de leur patron. Ils souhaitent apprendre et progresser, les formations influençant énormément l’implication des travailleurs. Or, les patrons belges connaissent les scores les plus bas sur ce point, n’y accordant pas l’attention nécessaire ou ne disposant pas des compétences nécessaires.

“Le fait de faire preuve d’empathie et de se montrer soucieux de ses collaborateurs constitue un autre moyen important pour motiver ces derniers. Mais même sur ce plan humain, les patrons n’obtiennent pas de bons résultats”, a poursuivi Koen Dewettinck selon qui “l’enquête indique un résultat légèrement meilleur en ce qui concerne l’information, l’attitude à adopter et l’implication des collaborateurs dans la prise de décisions”.

Enfin, seuls 40 pc des personnes interrogées estiment que les entretiens d’évaluation avec le patron renforcent la motivation, les entretiens informels et le feed-back ayant une influence beaucoup plus importante en la matière. Sur ce dernier point, 80% des répondants indiquent recevoir un feed-back une fois par mois, voire moins souvent et, dans près d’un cas sur trois, une seule fois par an.

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