La Région bruxelloise a défini sa stratégie de transition vers une économie décarbonée

La Région bruxelloise dispose à présent d’une stratégie pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone des activités économiques à l’horizon 2050 et de réorientation, d’ici 2030 de ses outils économiques vers les entreprises qui font le choix de l’exemplarité économique et environnementale.

Baptisée “Shifting Economy”, cet outil est décliné en 224 mesures, à travers 7 leviers et instruments économiques dont le pilotage est assuré par la Région-capitale.

La stratégie est pilotée plus précisément par quatre administrations (Bruxelles Environnement, Bruxelles Économie Emploi, Hub.brussels, Innoviris), en collaboration avec d’autres acteurs publics (Finance&Invest.brussels, Citydev, le Port de Bruxelles, Bruxelles Mobilité, Perspective.brussels, Bruxelles-Propreté, Actiris, view.brussels, les communes…).

L’objectif est d’assurer le développement d’une économie prospère, locale, durable et résiliente qui réponde aux besoins des habitant(e)s et des entrepreneur(e)s, moins consommatrice de ressources, d’énergies fossiles tout en pourvoyant des emplois de qualité. Il s’agit aussi de la rendre moins dépendante de l’extérieur et des chocs internationaux, a indiqué la secrétaire d’État à la Transition de l’économie, Brabara Trachte (Ecolo), qui présentait jeudi midi ce nouvel instrument de gestion de l’avenir de la Région bruxelloise aux côtés des responsables des administrations et organismes para-régionaux concernés.

Selon le gouvernement bruxellois, la “Shifting Economy” répond aux engagements pris par la Belgique dans le cadre du Pacte Vert européen, et aux objectifs de Développement Durable des Nations-Unies.

Des premiers jalons ont ainsi déjà été posés : recapitalisation de finance&invest.brussels à hauteur de 130 millions, création du prêt Proxi, choix de secteurs prioritaires : alimentation; ressources et déchets; construction; industries culturelles et créatives; mobilité; et santé.

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