La Grande-Bretagne plus isolée que jamais

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La Grande-Bretagne est sortie vendredi plus isolée que jamais du sommet des chefs d’Etat et de gouvernements après la décision de son Premier ministre David Cameron de ne pas soutenir, à l’inverse de ses 26 autres partenaires, le projet d’un nouveau traité européen de discipline budgétaire.

Vendredi à l’aube, face à la résistance de Londres, mais aussi d’autres pays comme la Hongrie ou la Suède, les dirigeants européens avaient convenu d’étudier l’élaboration d’un nouveau traité limité aux 17 membres de la zone euro, étendu à six autres pays volontaires.

Réunis à nouveau en fin de matinée, l’opposition au projet s’est davantage dissipée.

Face aux risques d’Europe à deux vitesses, les derniers réfractaires ont finalement accepté de rejoindre l’initiative après consultation de leur parlement respectif, confirmant ainsi l’isolement grandissant de la Grande-Bretagne sur la scène européenne.

Sous la pression des eurosceptiques dans son pays, le Premier ministre britannique conditionnait son soutien à l’octroi pour la City de Londres de dérogations aux règles européennes de supervision financière. Une demande jugée inacceptable par la majorité de ses partenaires européens.

Le futur traité, dont la forme future va à présent être étudiée par un groupe d’experts juridiques, vise entre autres à renforcer les règles de disciplines budgétaires en Europe, notamment en imposant une limite de 0,5% au déficit budgétaire.

La mesure vise à rassurer les marchés, et ramener les conditions d’emprunt des Etats à des niveaux soutenables.

Trends.be avec Belga

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