La Flandre teste une plateforme digitale qui réceptionne les données d’un certain nombre de voitures connectées

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Objectif : repérer les zones accidentogènes avant qu’elles ne fassent des victimes.

Tout réseau routier a ses points noirs où les accidents ne se comptent plus. Mais il possède également quantité de ” points gris ” potentiellement accidentogènes. Ces zones, les automobilistes du nord du pays devraient bientôt ne plus en être victimes grâce une nouvelle plateforme digitale, mise sur pied par les autorités régionales en collaboration avec IBM et le pôle mobilité de la Febiac. Cette plateforme réceptionne de manière anonymisée les données recueillies par les systèmes de freinage (ABS) et de contrôle de trajectoire (ESP) d’un certain nombre de voitures connectées. Chaque freinage et brusque coup de volant sont ainsi géolocalisés, permettant d’identifier une éventuelle zone à risque avant qu’elle ne soit la cause d’accidents plus ou moins graves. La Flandre passera de la sorte progressivement d’un système passif dans lequel les points noirs ne sont identifiés qu’a posteriori, après les accidents, selon une comptabilité un tantinet morbide (un décès sur place ” vaut ” cinq points, un blessé grave, trois et un blessé léger un point) vers un système proactif basé sur la prévention.

Testée actuellement en Brabant flamand, cette expérience pilote devrait être élargie à l’ensemble du territoire régional. De quoi mettre peu à peu en relief les faiblesses structurelles du réseau puis de les aménager progressivement. Via cette plateforme, la gestion du trafic sera également facilitée. Une vitesse moyenne pourra, par exemple, être déterminée pour chaque route, les itinéraires d’évitement immédiatement identifiés, les lieux et heures d’embouteillages prédits, etc.

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