L’économie mondiale accuse le coup porté par le coronavirus

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L’épidémie de nouveau coronavirus a dépassé lundi le bilan de 3.000 morts et continue d’avoir de sérieuses conséquences à travers la planète, notamment économiques avec un risque de récession en Allemagne et en Italie et une baisse de la croissance mondiale.

L’épidémie fait redouter une crise économique d’ampleur planétaire. Le commissaire européen chargé du Marché intérieur, Thierry Breton, a évoqué un risque de récession en Allemagne et Italie en début d’année. Il a également évalué à un milliard d’euros par mois les pertes pour l’industrie européenne du tourisme.

Le spectre de la récession plane sur l’Italie cette année en raison de l’impact du virus, après une année 2019 déjà marquée par une faible performance économique. L’OCDE a ramené lundi sa prévision de croissance planétaire de 2,9% à 2,4% et mis en garde contre un scénario encore plus noir si l’épidémie devait s’aggraver. Les marchés ont subi la semaine dernière leur plus forte dégringolade depuis la crise financière de 2008. La Bourse de Tokyo s’est reprise lundi (+0,95%), ainsi que les places chinoises.

Toutefois, Milan perdait encore 3% en fin de matinée lundi, et les bourses européennes évoluaient dans le rouge. Face à l’impact du coronavirus sur la croissance mondiale, les ministres des Finances du G7 et ceux de l’Eurogroupe s’entretiendront cette semaine par téléphone pour “coordonner leurs réponses”, a annoncé le ministre français, Bruno Le Maire, qui s’attend d’ailleurs à des conséquences pour l’économie française plus importantes que prévu jusqu’à présent, “maintenant que l’épidémie touche beaucoup plus de pays, notamment la France”.

En France, nouveau foyer aigu de la contamination en Europe où sont recensés 130 cas et deux morts, le musée du Louvre est resté fermé lundi pour une deuxième journée consécutive. Le personnel a invoqué son droit à cesser le travail en cas de danger.

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