En 2022, les mesures actuelles sur l’énergie coûteront 1,5 milliard net à l’État

Dans son dernier rapport sur l’ajustement du budget 2022, la Cour des comptes a dressé un récapitulatif des mesures prises par le gouvernement Vivaldi en matière d’énergie. Il en ressort que les trois paquets de mesures lancés jusqu’ici ont un coût net de plus de 1,5 milliard d’euros, relate L’Echo mardi.

Du côté des recettes, la baisse de la TVA sur l’électricité et le gaz, la réduction des accises sur les carburants ainsi que la réduction de la TVA sur les panneaux solaires et les pompes à chaleur représentent un manque à gagner estimé à plus d’1,3 milliard d’euros en 2022 -, et cela, avec des mesures qui s’arrêtent pour la plupart au 30 septembre.

Mais le niveau élevé des prix de l’énergie signifie aussi des recettes TVA supplémentaires pour l’État de près d’1,7 milliard d’euros en 2022 sur le gaz, l’électricité ou le mazout de chauffage.

Du côté des dépenses, des mesures comme le financement du tarif social élargi, prévu jusqu’au 30 septembre lui aussi, la prime chauffage de 100 euros ou la prime mazout de 200 euros représentent, au total, des dépenses supplémentaires de plus d’1,5 milliard d’euros.

“Si l’on ajoute aux différents postes de dépenses supplémentaires déjà décidées les 450 millions de coût supplémentaire que représente la norme énergétique, au final, les mesures déjà prises par le gouvernement De Croo en matière d’énergie représentent un coût net de plus d’1,5 milliard en 2022”, calcule L’Echo.

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